Aline Piboule récital de piano le dimanche 29 juin 2025 18h00

A la Guinguette de Beauvoisin (26170)

Aline Piboule propose souvent des récitals captivants où elle mêle des œuvres classiques, modernes et contemporaines, mettant en lumière son talent pour interpréter des répertoires variés avec une finesse et une technique remarquables.

Reconnaissable à son toucher raffiné et à son approche toujours singulière du répertoire, Aline Piboule s’impose aujourd’hui comme l’une des figures les plus passionnantes du piano français. Pour ce concert, elle propose un programme mêlant œuvres classiques et contemporaines, dans un voyage musical à travers les siècles, tout en nuances et en contrastes.

Elle accorde aussi une attention particulière à la construction de ses programmes, les pensant comme de véritables parcours artistiques, souvent marqués par des dialogues entre les œuvres. Cette approche rend ses récitals non seulement riches musicalement, mais aussi très stimulants pour le public.

Aline Piboule – piano

Lauréate de plusieurs prix internationaux, Aline Piboule s’impose comme une pianiste au jeu sensible et engagé. Formée aux CNSMD de Lyon et de Paris, puis à Montréal, elle explore un vaste répertoire allant de Bach à la musique contemporaine. Sa discographie saluée par la critique reflète son goût pour les programmes thématiques et les ponts entre les arts. Elle se produit en soliste, en musique de chambre et collabore régulièrement à des projets mêlant musique et littérature.

Dimanche 29 juin 2025 18h00 Guinguette de Beauvoisin (26170) 
Tarif 15€, gratuit -18ans Réservations Billetweb (click): 15,50€   

Votre réservation vous donne accès aux meilleures places, le jour du concert présentez-vous directement au contrôle et installez-vous aux places notées réservées.

Espèces, Chèque, Carte bancaire
  • Par téléphone : 04 75 28 23 18
  • Maison des Arcades: les mercredi et samedi précédant le concert de 10h à 12h30
  • Sur place le jour du concert

 

Au programme:

  • Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
    • Choral « Ich ruf zu dir Herr Jesu Christ », BWV Anh.73
    • Cantata « Was mir behagt, ist nur die muntre Jagd », BWV 208 : « Schafe können sicher weiden »
  • Frédéric Chopin (1810-1849)
    • Nocturne n°14,op.48 n°2. 1841
    • Nocturne n°17, op 62 n°1
  • Aline Piboule nous réserve une « surprise »
  • Franz Liszt (1811-1886) Sonate en si mineur S.178 (1852–1853)

 

Jean-Sébastien Bach (1685–1750)

  • Choral « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ », BWV Anh. 73

Ce choral, dont l’harmonisation est attribuée à Bach, est une prière fervente, empreinte d’une profonde simplicité. Par son dépouillement et sa ligne mélodique recueillie, il illustre l’art du Cantor de Leipzig à transmettre l’émotion la plus pure avec des moyens retenus.

  • Cantata « Was mir behagt, ist nur die muntre Jagd », BWV 208 : « Schafe können sicher weiden »

Également connue sous le titre « La cantate de la chasse », cette œuvre profane fut composée en 1713 pour l’anniversaire du duc Christian de Saxe-Weissenfels. Le célèbre air « Schafe können sicher weiden » (« Les moutons peuvent paître en sécurité ») est une pastorale douce et apaisée, allégorie d’un bon gouvernement garant de paix et de prospérité. Sa popularité a largement dépassé le cadre de la cantate d’origine.

Frédéric Chopin (1810–1849)

  •  Nocturne n°14 en fa♯ mineur, op. 48 n°2 (1841)

Composé en 1841, ce nocturne révèle un Chopin plus dramatique, voire orchestral. Après une mélodie initiale empreinte de lyrisme et de retenue, la musique s’amplifie dans un développement presque tragique, culminant en une cadence tumultueuse avant de revenir au calme. Cette œuvre illustre l’ampleur expressive que Chopin a su donner au genre du nocturne.

  •  Nocturne n°17 en si majeur, op. 62 n°1 (1846)

Ce nocturne, d’une grâce lumineuse, appartient à la dernière période créatrice de Chopin. Tout en raffinement, il déploie un chant noble et apaisé, que viennent enrichir des ornements subtils et des modulations audacieuses. Loin du pathos, cette page témoigne d’une maturité sereine, où chaque détail semble pesé avec une extrême délicatesse.

Parce qu’un récital est aussi un espace de liberté et de découverte, Aline Piboule offrira au public une pièce contemporaine surprise. Fidèle à son goût pour les répertoires d’aujourd’hui, elle introduira cette œuvre comme un écho inattendu à son programme, ou peut-être comme un contrepoint volontaire. Une invitation à écouter le présent avec les oreilles du passé… et inversement.

Franz Liszt (1811–1886)

  • Sonate en si mineur (1852–1853)

Composée entre 1852 et 1853 et dédiée à Robert Schumann, la Sonate en si mineur est l’une des œuvres les plus monumentales du répertoire pianistique. En un seul mouvement, Liszt y déploie une forme libre mais rigoureusement construite, où les thèmes se transforment sans cesse dans un jeu de métamorphoses puissantes et poétiques.

Tour à tour sombre, lyrique, tempétueuse et méditative, cette sonate illustre l’ambition lisztienne d’unir virtuosité transcendante et profondeur expressive. Chef-d’œuvre d’invention formelle, elle résume à elle seule tout l’univers du compositeur : dramatique, spirituel, visionnaire.