La soprano Aurore Bucher circule librement à travers les genres musicaux. Du chant grégorien aux créations contemporaines en passant par l’opéra et l’improvisation, elle chante en soliste sous la direction de chefs tels que JC. Malgoire, H. Niquet ou E. Haïm et de metteurs en scène comme R. Wilson ou C. Marthaler. Dotée de nombreuses récompenses (prix de piano au conservatoire de Strasbourg, Prix de mélodie française à l’Académie Ravel, Premier Prix de chant au concours international des Symphonies d’Automne de Mâcon), elle a enregistré différents disques avec la Fenice, le Poème Harmonique ou la Chapelle Rhénane. Elle incarne Micaëla ou Belinda, Athalia ou Susanna, se produit à Pleyel ou au Théâtre des Champs-Elysées mais son énergie et sa curiosité la poussent souvent loin des cadres traditionnels du concert classique. Ce qui lui importe c’est de raconter des histoires en musique et d’aller à la rencontre d’un public nouveau : avec l’Ensemble Justiniana, elle amène l’opéra dans les prairies de Franche-Comté ; avec Opéra Apéro elle se produit dans des hôpitaux, des centres d’hébergement d’urgence et des prisons. A ses yeux, la musique appartient d’abord à ceux qui l’écoutent et c’est dans cette perspective qu’elle fonde l’ensemble Virévolte en 2013, avec lequel elle enchaîne sans transition airs d’opéra et chansons pop et se produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger. En 2018, la Co(opéra)tive lui propose le rôle d’Armida dans Rinaldo de Haendel dirigé par Bertrand Cuiller. Forte de son expérience scénique et dans la ligne de son engagement auprès des publics scolaires ou empêchés, elle crée pour l’occasion, avec le comédien et violoncelliste Vladislav Galard une petite forme autour de Rinaldo. « Rinaldo, laisse-moi pleurer » sera joué 22 fois à l’automne 2017 devant des centaines spectateurs de tous âges et de tous horizons. |