Place des Arcades buis les Baronnies (26170) accès libre et gratuit
Recital piano Jean-Michel Kim
Pour le récital de clôture de Pian’O Arcades Les Sérénades en Baronnies ont le plaisir d’accueillir un pianiste d’exception : Jean-Michel Kim, jeune pianiste franco-coréen salué par la critique pour la profondeur de son jeu, sa précision stylistique et sa remarquable maturité musicale.
Formé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où il a été l’élève de Hortense Cartier-Bresson et Frank Braley, Jean-Michel Kim s’est ensuite perfectionné à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » de Berlin. Il est lauréat de plusieurs concours internationaux prestigieux, dont le Concours Long-Thibaud-Crespin et le Concours International de Piano d’Épinal.
Il se produit régulièrement en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Japon ou encore en Corée du Sud, aussi bien en récital que comme soliste avec orchestre. Sa carrière en plein essor l’a déjà conduit sur de grandes scènes telles que la Philharmonie de Paris, le Konzerthaus de Berlin, ou le Festival de Radio France à Montpellier.
Jean-Michel Kim – piano | ![]() |
Au Programme:
Jean-Michel Kim convie le public à un voyage à travers un siècle de musique pour piano, entre intimité, éclat et virtuosité.
- Franz Schubert (1797-1828): impromptu Op.142-1
- Claude Debussy (1862-1918)
- 2 arabesques
- Feux d’artifice
- Serguei Prokofiev (1891-1953): Troisième sonate pour piano
Entracte
- Maurice Ravel (1875-1937): Sonatine
- Franz Liszt (1811-1886):
- Les jeux d’eaux à la Villa d’Est
- Paraphrase de concert sur Rigoletto
L’Impromptu Op. 142 n°1 de Schubert ouvre le récital dans une atmosphère de poésie et de chant intérieur, où la simplicité mélodique cache une grande profondeur expressive. Avec Debussy, le piano devient lumière et couleur : les Arabesques, empreintes de grâce, contrastent avec l’éclat flamboyant de Feux d’artifice, qui clôt le second livre des Préludes.
Changement de climat avec la Troisième sonate de Prokofiev, œuvre brève et fulgurante où se déploient rythmes martelés, lyrisme tendu et modernité incisive.
Après la pause, la Sonatine de Ravel séduit par son équilibre classique et son raffinement sonore, entre élégance, danse et vitalité.
Deux pages de Liszt couronnent le programme : Les Jeux d’eau à la Villa d’Este, vision lumineuse et presque mystique des fontaines de Tivoli, et la célèbre Paraphrase de concert sur Rigoletto, véritable feu d’artifice pianistique inspiré de Verdi, qui clôt le récital dans la brillance et l’éclat.