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Davis est dans la nouvelle génération de pianistes, l’un des plus expressifs, et l’une des personnalités les plus attachantes. Né à Chicago, il a débuté le piano tout seul à l’âge de cinq ans. Il est diplômé de la Manhattan School of Music où il était l’un des rares élèves du grand Eugene Istomin, qui le considérait comme « un virtuose et un musicien merveilleux ». Il est lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux dont l’Anderson International Piano Competition (Seattle), le Five Towns Competition (New York), le Grand Prix d’Ibla (Italie), ainsi que le Chopin Foundation Scholarship Prize. Il a aussi étudié la direction d’orchestre, notamment à Salzbourg, avec Hans Zender, et à Budapest, avec Yuri Simonov. Il s’est produit dans plusieurs villes aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Belgique, en Suisse, en Portugal, en Turquie, au Maroc, en Chine, au Japon et en Australie. Il a également participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision, en France sur France 3, Mezzo, Arte, et TF1. Soliste mais aussi chambriste, il est membre des Wild Ginger Chamber Players, et il joue avec d’excellents musiciens comme le clarinettiste Chen Halevy, la mezzo-soprano Denyce Graves, la soprano Karen Vourc’h, le baryton Laurent Naouri, les violoncellistes Henri Demarquette et Elena Cheah, et les violonistes Jonathan Gandelsman et Guy Braunstein (violon solo du Philharmonique de Berlin). Par ailleurs, il aime improviser et le fait souvent lors de ses concerts. A Paris, où il réside actuellement, il a donné de nombreux concerts, en particulier aux Invalides dans le cycle « Grands Interprètes », à la Salle Gaveau, dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, à l’Unesco, et aux Archives Nationales. En France, il a aussi joué au Grand Théâtre de Reims, au Palais des Congrès de Tours, au Nouveau Siècle de Lille, au Théâtre Molière de Lyon, à l’Auditorium de Dijon, au Quartz de Brest, à l’Orangerie de Strasbourg, à l’Opéra de Rennes, à la salle Poirel de Nancy, et au Théâtre de la Criée à Marseille. La critique américaine salue son talent « époustouflant » ainsi que son « intensité passionnée, soutenue de bout en bout », tandis qu’au Canada, le London Free Press apprécie sa « technique sans faille et son engagement passionné ». En Italie, la Gazetta del Sud célèbre « son sens raffiné de l’harmonie ». En France, La Lettre du Musicien note à quel point il s’investit « sans retenue dans la moindre idée musicale, insufflant une vie débordante » aux oeuvres qu’il interprète. Le Dauphiné Libéré dit que « c’est un pianiste inspiré, au delà du raisonnable ». Quant au Télégramme de Brest, il écrit de lui : « David Saliamonas, jeune pianiste au charme fou, marie finesse psychologique et charme juvénile ». En rendant compte de sa création française du Concerto pour la main gauche de Korngold, La Marseillaise a évoqué « une virtuosité et un charisme ébouriffant ». Enfin, le Stuttgarter Zeitung, parlant du même concerto du Korngold, a écrit qu’ « il faut un pianiste comme David Saliamonas, avec son tonus et sa technique sans faille, pour l’interpréter. Il a un sens remarquable du rubato très particulier qu’exige ce style de musique et, sous ses doigts, cette rhapsodie tourbillonnante se transforme en une composition raffinée d’idées musicales ». David Saliamonas aime créer avec son public une relation personnelle. Lors de ses récitals, il présente les œuvres qu’il va interpréter, aussi bien sur le plan historique que d’un point de vue musical. Il n’hésite pas à démonter une oeuvre au piano et à utiliser des images simples et des anecdotes amusantes pour se faire mieux comprendre. Le public, habitué ou non des concerts classiques, est ainsi à même d’apprécier au mieux ce qu’il va entendre. C’est cette façon d’aller à la rencontre de son public qui a conduit Harold Bauer, le directeur musical du New Philharmonic, à écrire de lui : « David sait communiquer – à tous les niveaux. Son aisance au clavier, la facilité qu’il a de jouer des exemples tout en parlant, le plaisir évident qu’il exprime dans son jeu, tout cela se propage à l’auditeur, qu’il soit averti ou novice. Et comme interprète, il est évident qu’il sait faire passer le courant. Cela lui a valu des standingovations à chaque concert. » Dans le même esprit, Gilles Cantagrel de France Musique parle de : « sa faculté de communication avec l’auditoire. M. Saliamonas allie en effet une parfaite technique de l’instrument à la maîtrise des partitions qu’il interprète. Son autorité naturelle et souriante et la générosité de son jeu lui ont conquis immédiatement l’adhésion du public. »
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